Le Bullet Journal a bouleversé mon organisation

27 Juin 2018 | Vie de freelance | 0 commentaires

Depuis quelques années, on entend parler du Bullet Journal partout. Surtout sur la blogosphère. Ce petit carnet vierge a fait fureur dès sa sortie. Et comme à chaque fois qu’une chose est surexposée, je me suis méfiée. Je ne voyais pas l’intérêt. Jusqu’au moment où j’ai acheté le mien. Depuis 3 mois, mon Bullet Journal a bouleversé ma façon de m’organiser. Je cherchais un outil idéal sans le trouver. Peut-être que le BuJo (son petit nom) est la réponse à ma question !

Je ne voulais pas céder à la mode du Bullet Journal

Le Bullet Journal a été inventé par un designer New-Yorkais Ryder Caroll. Concrètement, il s’agit d’un carnet / agenda / organisateur totalement personnalisable. Les pages ne possèdent que des petits points, des bullet en anglais. Ensuite, c’est à nous de créer nos pages, selon nos besoins et nos envies.

Sur le concept, je l’admets, j’aurais pu craquer bien plutôt. Mais comme je vous le disais, les Bullet Journal étaient partout sur la toile. Et toutes les photos que je voyais montraient des pages magnifiques, avec de splendides typographies et de superbes dessins. Autant dire que je ne me sentais pas capable d’avoir un BuJo aussi beau. Alors ça m’a freiné. J’imaginais les filles qui passaient des heures sur une page, juste pour la mise en page. Dans mon emploi du temps très chargé, comment pouvais-je trouver le temps de m’occuper d’un Bullet Journal ?

Et puis, à force de le voir partout, il m’a dégouté. Oui, j’ai un esprit un peu contradictoire. Dès qu’une chose est trop encensée, je me ferme. J’ai attendu des années avant de regarder Breaking Bad par exemple. Non, clairement ce n’était pas pour moi. Enfin, c’est ce que je pensais. Il y a trois mois, j’ai changé d’avis. Radicalement.

Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis

Depuis décembre, je travaille deux jours par semaine dans un super espace de co-working, l’Atelier Viking. Au début de l’année, ma camarade Pauline a voulu s’acheter un nouvel agenda. Je me suis dit que ça ne me ferait pas de mal d’en avoir un également. Parce que l’agenda synchronisé sur l’ordinateur et le téléphone c’est bien, mais mes yeux ont besoin de voir autre chose qu’un écran. C’est à ce moment que notre copine Hélène a dégainé son Bullet Journal. En dix minutes, elle nous a vendu le petit carnet et nous sommes toutes parties à la recherche du fameux BuJo. Oui, même moi.

L’avantage du Bullet Journal, c’est que tu peux en faire ce que tu veux ! Il n’y a aucune règle, aucune obligation. Il s’adapte entièrement à tes besoins puisque tu crées tout de A à Z. C’est un peu déstabilisant au départ. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ? De quoi ai-je besoin ? En achetant mon BuJo, j’ai décidé qu’il ne me servirait que pour le travail. Je n’ai pas envie d’y mettre un tracker pour savoir si j’ai mangé assez de fruits (les légumes, c’est bon j’en suis au moins à 5 par jour ;)), moins fumé ou mieux dormi. Je n’en ressens pas le besoin. Pour le moment en tout cas. Qui sait, dans 6 mois, j’aurais peut-être rajouté une page « nombre d’heure de sommeil ».

C’est ma seule règle. Mon utilisation du Bullet Journal est liée à mon business.

bullet-journal-publication

Ce que contient mon Bullet Journal

Pour le départ, je me suis beaucoup inspirée du BuJo de ma copine Hélène. Il me fallait bien une base pour démarrer. Sur les premières pages, je me suis fait un calendrier annuel. Deux mois par page. Ça me permet d’avoir une vision globale des mois à venir et des évènements qui arrivent. Ce ne sont pas les pages que je regarde le plus mais c’est quand même bien utile.

Même si mon BuJo me sert essentiellement pour le travail, j’ai tout de même fait deux pages un peu plus relax : une liste des livres que je dois/veux lire et une liste des choses dans lesquelles je veux investir (comme du matériel photo par exemple).

Ensuite, vient l’une des pages les plus importantes : mes objectifs 2018. J’y ai noté tous mes objectifs, aussi bien professionnels que personnels. Je pense que c’est aussi important d’avoir des objectifs dans sa vie quotidienne. Et je ne suis pas mécontente, nous sommes à la moitié de l’année et j’ai déjà rempli quelques objectifs !

Mon organisation par mois

La partie d’après est la plus importante pour moi, celle que je regarde chaque jour. Mon agenda mensuel. Pour chaque mois, je commence par une double page pour pouvoir noter mes rendez-vous (pro et perso), mes déplacements, les jours où je ne suis pas disponible et où je ne peux pas travailler. En un clin d’œil, je sais si ma journée va être chargée ou non. Sans cette page, je serais vite perdue. Et je me demande bien comment j’ai survécu avant mon BuJo. Oui rien que ça. À peine mélodramatique.

L’organisation de mes mois est sensiblement la même depuis que j’ai débuté mon BuJo. Après mon agenda mensuel, je me suis laissé une double page pour noter un petit bonheur par jour. J’avais fais l’expérience l’année dernière et ça m’a fait tellement de bien que je ne me voyais pas l’occulter sur mon Bullet Journal. Un peu de positif ne fait jamais de mal. Et puis, ça permet de garder des souvenirs. Et ça, c’est vraiment cool !

Ensuite, j’ai une page pour noter mes objectifs du mois. Que je ne réalise pas forcement mais au moins, ça me permet d’y penser régulièrement. Puis, je me suis fait une page brainstorming pour pouvoir coucher mes idées sur le papier. Le mois dernier, j’ai ajouté une nouvelle double page à ma façon de fonctionner : deux pages dédiées au blog. Je note tous les articles pour le mois et le mois suivant. Et j’ai une page pour noter toutes les idées d’articles ou de vidéos qui me viennent. Ça me permet d’oublier aucune idée d’articles et de créer mon calendrier éditorial très rapidement.

Mon organisation par semaine

On passe ensuite au coeur de mon BuJo : mon organisation hebdomadaire. Je sais que beaucoup d’entrepreneurs compartimentent leurs tâches à la journée. Je suis incapable de faire de même. Ça ne correspond pas à ma façon de travailler. Je n’arrive pas à m’imposer une tâche à un moment précis. Chez moi, c’est plutôt au feeling.

Je compartimente mes tâches par clients. Je sais que telle semaine, je dois faire ça et ça pour machin et ceci et cela pour bidule. Mais je ne m’impose pas de jour. Je commence toujours par travailler pour mes clients avant de m’occuper de mon propre contenu. Bien sûr, j’essaye de regrouper au maximum les tâches qui se ressemblent. Par exemple, programmer les publications sur les réseaux sociaux de chacun de mes clients sur une même plage horaire.

Afin d’avoir toutes les informations essentielles sous les yeux, j’ai ajouté une petite colonne sur la gauche avec les jours de la semaine. Comme ça, je peux noter une nouvelle fois mes rendez-vous et avoir une vision sur la semaine. Sur la droite de ma double page, j’ai coupé ma colonne en deux pour mettre une case « perso » (où je note toutes les choses que je dois faire comme la lessive, mon granola pour le petit-déjeuner etc) et un tracker pour noter quand j’ai posté sur Facebook, Instagram et LinkedIn.

Grâce au Bullet Journal, mon organisation s’est améliorée

Il y a encore 4 mois, je n’aurais jamais pensé passer du côté obscur du BuJo. Comme quoi, tout arrive. Mon Bullet Journal n’est pas aussi sexy que toutes les photos que tu peux trouver sur internet ou pinterest. Et tu sais quoi ? Tant pis ! Ce n’est pas le plus important.

Mon Bullet Journal m’a permis d’y voir plus clair et de mieux m’organiser. Depuis que je l’ai, il ne me quitte plus. Et dès que j’ai un nouveau rendez-vous, une nouvelle idée d’article, une nouvelle chose à faire, je le note directement. Je n’ai plus peur d’oublier des choses. Tous les vendredis et lundis matin, je prends le temps de faire un point sur mes tâches de la semaine. Je canalise un peu plus mon cerveau (et ça c’est un travail de longue haleine !). Et surtout, je prends plaisir à préparer chaque mois mon BuJo. Ça me donne même envie de me mettre à la typographie !

Bref, je ne voulais pas de Bullet Journal mais il s’est imposé à moi, comme une évidence. Et toi, tu bujotes aussi ? (oui, c’est même un verbe maintenant !).

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.