Une nouvelle décennie pour une nouvelle vie

13 Jan 2020 | Vie de freelance | 2 commentaires

Une nouvelle année commence ! Comme chaque janvier, j’ai le sentiment que tout est possible. Et cette année tout particulièrement car c’est une nouvelle décennie qui démarre. C’est le moment de faire des grands changements ou de continuer à construire ce que l’on a mis en place les mois précédents. J’ai l’impression que les années 20 me réservent de belles surprises. Mais avant d’entamer ces dix prochaines années, j’avais envie de revenir sur celles qui viennent de se terminer. Et le moins que le puisse dire c’est que la décennie précédente a été marquée de moments phares.

Il y a dix ans, je passais mon bac

2010. Je serais majeure durant l’été. Mais avant cela, je dois passer mon bac. À cette époque, je n’ai aucune idée de ce que sera ma vie d’adulte. Je ne pense qu’à profiter de mes ami(e)s et faire la fête (bien loin de la mamie Clémentine que je suis devenue 10 ans plus tard). J’étais en section Économie et Social car je rêvais de devenir journaliste et cela me semblait la voie la plus sûre. C’était une lutte quotidienne. J’étais une catastrophe avec les chiffres et je peinais dans les matières les plus importantes. Mais je n’ai rien lâché. Je voulais mon bac !

En juin je passe les épreuves entourées de mes meilleur(e)s ami(e)s. Comme prévu, j’ai des notes en dessous de la moyenne en mathématiques mais j’ai également loupé des épreuves « littéraires » pour lesquelles j’avais une très bonne moyenne. Résultat : rattrapage sans avoir le choix des matières. Au vu de mes notes, il fallait que je repasse les maths (comment faire mieux ?) et la philosophie. J’ai tellement bien réussi la philo que le prof de math m’a mis la moyenne pour rattraper mes 10 points manquants. J’ai donc eu mon bac avec une moyenne de 10,00. J’allais pouvoir entrer à la faculté !

6 ans à la fac pour devenir journaliste

Je débute mon cursus universitaire en licence de Lettres Modernes. Le plan est simple : deux ans de Lettres Modernes avec option Info-Com et une L3 consacrée à l’information et la communication. Je repique ma première année par manque de boulot (et oui, la fac ce n’est pas si facile). Mais comme d’habitude, je n’ai pas abandonné. J’ai recommencé mon année et je l’ai validé sans trop de difficulté. Idem pour la seconde année. Je vais enfin pouvoir dédier mon temps à des matières liées à l’information et la communication. C’est sans compter sur les difficultés financières de la fac. La licence 3 Info-Com ferme ses portes 2 mois avant notre rentrée. Résultat : on est parti pour une L3 en Lettres Modernes (j’ai donc lu des romans et poèmes en ancien français, la joie).

Après la validation de mon diplôme vient le Graal : le master d’Information et de communication. Je me sens enfin totalement à l’aise dans mes études. J’ai de très bonnes notes et je m’éclate ! Mais après deux ans dans une section orientée vers le journalisme, je me pose des questions. Est-ce que c’est vraiment fait pour moi ? Je me sens limitée lorsqu’il faut écrire des articles avec un nombre de signes précis. Et si j’avais fait fausse route ?

Lors de mon stage chez Sun Radio (une radio locale nantaise), je gère les réseaux sociaux de la radio et je m’éclate. Si la solution se trouvait là ? Si ma destinée n’était pas le journalisme mais la communication ? Alors, lors de mon stage de fin d’étude je change de voie : je cherche un stage dans la com et non dans une rédaction. Résultat : je vis l’aventure qui a changé le reste de ma vie.

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Photo by Jamie Street on Unsplash

2016, le début de l’aventure de ma vie

Je décroche un stage dans une start-up nantaise qui vient de se lancer. Elle s’appelle Humaid et c’est une plateforme de financement participatif dédiée aux personnes en situation de handicap. Je découvre un nouveau milieu de travail : l’économie sociale et solidaire. Le déclic. C’est dans cet univers qu’est ma place. On travaille pour donner du sens. On aide des personnes qui en ont besoin. Je suis impatiente de me lever chaque matin. Je suis épanouie.

Les co-fondateurs de l’entreprise me font entièrement confiance pour la communication. Et je me retrouve à gérer toute la stratégie et l’application. Humaid devient mon bébé autant que le leur. J’organise la soirée de lancement, une table ronde pour Nantes Digital Week, je décroche des interviews/reportages dans des médias nationaux, je développe la communauté. Je m’éclate ! À la fin de mon stage, ils me proposent de rester travailler avec eux. Seule exigence, je dois me mettre en freelance car la start-up est encore trop jeune pour embaucher.

Je termine mes études. Aucun plan et rien à perdre. Je saisis la perche que l’on me lance et je me jette dans l’inconnu. Mes débuts ont été très compliqués. Et ça ne s’est pas vraiment simplifié avec le temps. Je ne savais pas ce que je faisais. Mais je savais que j’étais là où je voulais être. J’étais mon propre patron et je ne voulais pas retourner au salariat. Il m’aura fallu 3 ans pour trouver mon positionnement. Mieux vaut tard que jamais !

Mes ambitions pour la nouvelle décennie

Aujourd’hui, je sais qui je suis en tant qu’entrepreneure. Je sais quelle est ma plus-value et ma force. J’ai dédié la fin de mon année 2019 à ce repositionnement. J’entame cette nouvelle décennie plus sereinement. Bien sûr, mon éco-anxiété ne m’aide pas à me projeter sur les dix prochaines années. Mon destin est entièrement lié à celui de la Planète. Et je ne sais pas comment sera la Terre (et surtout la biodiversité) dans 10 ans. Toutefois, j’ai envie de partager avec toi mes ambitions pour le futur. Quand est-ce qu’elles deviendront réalité ? Seul l’avenir nous le dira !

D’ici 2030, j’aimerais :

  • continuer de mettre mes compétences en communication au service d’entreprises et entrepreneurs qui partagent mes valeurs et souhaitent agir positivement pour la planète et l’humanité.
  • faire bouger les lignes de la communication et semer l’idée que l’éco-responsabilité doit être intégrée dans chacune de nos actions de communication.
  • continuer d’apprendre chaque jour, personnellement ou professionnellement, pour mettre en place des solutions pour protéger la biodiversité.
  • avoir un bout de terrain et être la plus autonome possible.

Je ne sais pas ce que les années 2020 me réservent mais je suis impatiente de le découvrir !

nouvelle-decennie-pinterestEt toi, comment appréhendes-tu cette nouvelle décennie ?

2 Commentaires

  1. François Bomba Manga

    Très Belle histoire Clémentine. Je vais pouvoir m’en inspirer pour prendre l’envol dans ma vie.
    Merci

    Réponse
    • Clémentine Lavote

      Merci beaucoup François 🙂

      Réponse

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