Comment je me suis réconciliée avec la vente

6 Mai 2024 | Communiquer éthiquement | 0 commentaires

Quand je te dis vendre, quelle émotion vient en premier ?
Si tu es comme moi il y a quelques années, tu as sans doute dégluti. Parce que tu n’es pas à l’aise avec cette notion. Pourtant, vendre n’est pas une mauvaise chose. Ça peut même être un plaisir. Tu en doutes ?
Dans cet article je vais te partager mon cheminement sur mon rapport à la vente. T’expliquer pourquoi tu ne devrais pas avoir peur de vendre. Et surtout comment je suis passé de « Je ne suis pas commerciale moi ! » à « Purée, j’adore vendre ! »

Ou si tu préfères l’audio, écoute l’épisode de mon podcast Com’Toi dont est retranscrit cet article 👇

Vendre n’est pas une compétence innée

Si tu avais dit à la Clémentine de 2019 qu’elle adorait vendre et parler de ce sujet, elle aurait rigolé ! Pourtant, la Clémentine de 2024, peut le confirmer : vendre est devenu une partie de plaisir.

Ce n’est plus une inquiétude.
C’est un moment que j’adore. Et que je pratique avec joie et beaucoup d’amour.

Vendre c’est indispensable lorsqu’on entreprend. Même si on n’aime pas ça, là maintenant.
Parce que sans vente, pas de chiffre d’affaires.
Sans CA, on ne vit pas de notre activité.

Même si on adore notre travail, on n’est pas des bénévoles.
Notre entreprise est ce qui nous permet de nous nourrir, nous loger et nous faire plaisir.
Et pour ça : on doit générer de l’argent. Oui, on doit vendre. Même si l’argent n’est pas notre premier moteur.

Et je le sais, ce n’est pas naturel pour de nombreuses personnes.
Heureusement, vendre est une compétence qui s’apprend !

Avec cet article, j’ai envie de semer des petites graines dans ton cerveau.
Pour que toi aussi tu apprécies vendre. Que tu ne sois plus en PLS quand tu dois parler de tes services ou tes produits. Que tu ne t’excuses plus de vouloir faire entrer de l’argent dans les caisses de ton entreprise pour simplement en vivre et profiter de ta vie !

Alors, je vais te partager mon cheminement.
Pour que tu aies des éléments sur lesquels maturer si tu es au même stade que la Clémentine de 2019. À savoir : un très mauvais rapport à la vente !

Mon rapport à la vente : une catastrophe

Au-delà de la vente, le véritable problème était ma relation à l’argent.

Je ne viens pas d’une famille prospère. Mes parents ont toujours fait en sorte qu’on ne manque de rien. Mais ce n’était pas un tabou chez nous. On savait qu’on ne roulait pas sur l’or. Qu’on devait faire attention pour joindre les deux bouts. Qu’il fallait faire des concessions. Ne pas toujours pouvoir se payer ce que l’on voulait, etc.

Depuis petite, j’ai cette image : gagner de l’argent est difficile et il faut faire attention à comment on le dépense.
(C’est sans doute pour ça que je suis une fourmi mais c’est plutôt une bonne chose parce que le découvert, ça n’existe pas chez moi !)

Relation à l’argent pas ouf = rapport à la vente difficile.

Parce que vendre était un cauchemar pour moi.
J’avais peur que gagner de l’argent me change.
Et je me répétait sans cesse « je ne sais pas vendre », « je ne suis pas commerciale ».

Pour moi à l’époque, vendre = manipuler, arnaquer.
Tout ce qui est en contradiction avec mes valeurs.
Je ne voulais pas être cette image de commercial qui vend n’importe quoi à n’importe qui.
Je ne voulais pas me transformer en requin.

Et si vendre ce n’est que ça, alors non merci. Ça sera sans moi !

Forcément avec toutes mes croyances limitantes autour de la vente et de l’argent, vendre et trouver des clients était le parcours du combattant.

À cause de ce rapport à la vente catastrophique, j’ai eu très peu de clients pendant mes 3 premières années d’entrepreneuriat. Et c’était des clients qui venaient de mon réseau pro. Donc ils me connaissaient déjà. Je n’avais pas à « me vendre » auprès d’eux. Ça se faisait naturellement.

Peu de client = peu d’entrée d’argent = vivre de son activité compliqué.

Ça m’a pris des années avant d’apaiser mon rapport à la vente.
Ne crois pas que ma transformation a été faite en 2 jours.
Et c’est quelque chose que je travaille encore un peu tous les jours.

Parce que vendre, c’est d’abord avoir confiance en ce que tu proposes.
Sinon, les gens en face le ressentent.
Si tu n’as pas confiance en toi et tes offres, comment peux-tu t’attendre que des inconnus aient confiance pour toi ?

Et construire sa confiance en soi et son entreprise, ça prend du temps.

Comme apprendre à vendre.

Changer d’état d’esprit pour apprécier la vente

Pour transformer mon rapport à la vente, j’ai commencé par switcher mon état d’esprit.

J’ai réalisé que la mauvaise image de la vente venait aussi de la façon dont beaucoup de personnes en parle et de toutes les injonctions qu’il y a autour.

Moi, j’étais pas à l’aise avec les méthodes qu’on voit partout : les fausses promos, les prix gonflés, les ajouts de bonus à outrance pour les offres en ligne, jouer sur la peur et la culpabilisation, etc.

Je ne voulais pas vendre comme ça.
Et je pensais que c’était la seule manière.

D’où le gros blocage.
Parce que j’avais l’impression que vendre c’était forcer quelqu’un à acheter. L’opposé de mes valeurs.

Puis, le switch a commencé à opéré en voyant d’autres façons de vendre.
Et en comprenant une chose capitale !

Vendre c’est proposer une solution à la bonne personne et au bon moment.
Vendre c’est indiquer une option pour résoudre un problème, un besoin, une envie.
Vendre c’est écouter la personne en face, comprendre ses besoins, ses envies, ses problématiques et lui faire une proposition adaptée à ce dont elle a besoin.

Vendre, c’est parfois ne pas vendre.
Parce que la personne en face n’a pas besoin de nous ou qu’on est pas la bonne personne pour l’aider.

Quand j’ai vraiment ancré cette réalité dans mon cerveau : je me suis sentie légitime à vendre mes services.
(Ça a demandé beaucoup de répétition !)

Parce que j’arnaque personne.
J’accompagne mes clientes à se sentir mieux dans leur communication digitale et à trouver des clients grâce à leurs actions de communication.
Et je suis forte dans ce que je fais !

Alors quand ma solution est adaptée, je n’ai aucun mal à la proposer.
Libre à la personne ne l’accepter.

Sans utiliser des techniques commerciales douteuses !

À partir de ce moment, mon rapport à la vente est devenu positif.
Je ne force personne. J’offre une solution.
Mes clientes choisissent en conscience de travailler avec moi, avec joie et plaisir. Pas par peur de louper leur vie.

Je veux qu’elles disent oui comme j’ai envie de vendre !
Avec amour.

Et c’est comme ça que je communique pour vendre.
Avec plaisir et ouverture !

Quand t’es confiante dans ce que tu vends. Que tu réalises que tu forces personne à acheter. Ton rapport à la vente est en paix.

Résultat : c’est plus facile de parler de ce que tu fais et de proposer tes services ou produits sans te sentir coupable.

Mon rapport à la vente s’est apaisé quand j’ai compris comment j’aimais vendre

Relation à la vente apaisée ✅.
Confiance en mes offres ✅.

Il restait à trouver MA manière de vendre pour véritablement être à l’aise à 100%. Et passer de « je déteste vendre » à « j’adore vendre ».

J’aime vendre en discutant avec les personnes.
En étant vraiment dans cette énergie de joie, d’amour et de présence à l’autre.

Quand j’échange en 1-1 avec une personne, elle sent mon énergie. Et je suis entièrement moi.
Je n’essayes pas de vendre du rêve pour signer des contrats. Je dis les choses comme elles sont.

Cette manière de vendre a un nom : le marketing conversationnel.
Vendre en engageant des conversations avec son audience.

La révélation !

J’avais trouver comment vendre + sans me dénaturer.
J’allais engager + de conversations avec mon audience.
Être + proactive avec ma création de contenus digitaux.

Ça a tout changé pour mon entreprise !

Un rapport à la vente positif c’est bien.
Une relation à la vente qui te permet vraiment de vendre, c’est mieux.

Et c’est ce qu’il s’est passé avec cette manière de vendre.
Puisque j’ai multiplié par 2 mon nombre de clientes !

Le marketing conversationnel se combine parfaitement avec la communication digitale.
-> ta communication est réfléchie et attire à toi des personnes intéressées -> tu engages des conversations pour apprendre à connaître les humains qui te lisent -> tu cernes les besoins -> tu proposes tes offres au bon moment -> tu multiplies tes chances de vendre sans forcer.

⚠️  Le marketing conversationnel ce n’est pas engager des conversations dans l’unique but de vendre.
C’est échanger pour faire connaissance, prendre soin de la personne en lui posant des questions, la considérer vraiment. Et quand c’est le bon moment, proposer ta solution.

J’ai enfin trouvé une manière de vendre que j’aime.
Et je ne vais pas en changer de si tôt !

Je sais que vendre peut être angoissant.
Pas naturel.
Mais en tant qu’entrepreneure on accepte d’avoir une casquette de vendeuse. C’est notre rôle de vendre nos services ou nos produits pour vivre de notre activité.

Vendre c’est proposer une solution.
Ensuite la personne dispose.

Plus tu seras à l’aise dans ce que tu proposes, plus ça sera facile d’en parler dans ta communication.
Et plus tu arriveras à vendre.

Si tu ressens le besoin de travailler ton rapport à la vente, être + à l’aise dans ta communication digitale : c’est ce que l’on travaille dans mon accompagnement collectif Morphose. Pour que ta com soit un véritable allié pour tes ventes.

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