Je n’ai jamais hésité lorsque l’on me demandait ce que je voulais faire en grandissant. Je serais journaliste culturelle. Puis j’ai grandi. J’ai vécu des expériences professionnelles qui ont changé les choses. Et aujourd’hui j’ai trouvé ma voie : je suis chargée de communication pour les projets à impact positif !
Du journalisme à la communication
Petite, j’ai voulu faire tous les métiers du monde : fromagère, fleuriste, pharmacienne, institutrice et journaliste. Cette dernière envie est restée en moi de nombreuses années. Après mon bac ES, j’entre à l’université de Nantes pour suivre des études de littérature option information et communication. Pour compléter ma formation, j’ouvre mon blog Aurora Borealis où j’écris sur mes découvertes, mes sorties culturelles ou encore mes voyages. Durant 2 ans, je participe également de façon bénévole au Blog des Spectateurs. Les mois passent et mon envie de devenir journaliste ne s’atténue pas.
Durant mon master d’Information et Communication, je découvre pour la première fois l’univers d’une rédaction de radio lors d’un stage de huit semaines. Je réalise quelques interviews et reportages mais je m’occupe principalement des réseaux sociaux de la radio.
C’est ma première immersion dans l’univers de la communication et une petite étincelle vient de s’allumer.
Il faudra attendre encore quelques mois et mon stage de fin d’études pour qu’elle brûle totalement en moi.
Mon stage de fin d’étude, un moment décisif pour ma carrière
Septembre 2015. J’entame ma dernière année d’étude. Nos professeurs nous conseillent de trouver un stage dans le domaine où l’on souhaite évoluer ensuite. Ma flamme journalistique est en berne. Alors je me tourne vers l’univers que j’ai adoré l’année précédente : la communication. Plusieurs CV, plusieurs lettres de motivation et plusieurs entretiens plus tard, je décroche le graal : un stage de chargée de communication pour humaid, une toute nouvelle entreprise sociale.
Dès mon arrivée, je suis jetée dans le grand bain. Toute la communication est à penser. Pour la première fois, je crée une stratégie de communication de A à Z. J’imagine les contenus à publier sur les réseaux sociaux, le ton à adopter. Je réfléchis à d’autres manières de faire connaître l’entreprise. En quelques mois, le nombre d’abonnés augmentent sur les réseaux sociaux. Ayant une bonne connaissance du milieu journalistique, je gère également les relations presses. Télématin, le 19h45 de M6, Sayyess, We Demain, Up Le Mag, 20 Minutes, Ouest France, France Inter, je décroche plus d’une trentaines de couverture presse en quelques mois. Tous les matins, je me lève avec le sourire. J’adore mon travail et surtout j’adore l’écosystème dans lequel j’évolue : l’économie sociale et solidaire !
Grâce à ce stage, je prend conscience de deux choses : je veux travailler dans la communication et ne plus quitter l’univers de l’économie sociale et solidaire.
Ma petite contribution pour un monde meilleur
À la fin de mon stage, je dois faire un choix : continuer de travailler avec humaid en freelance ou pointer au chômage et trouver le sacro-saint CDI. La décision est assez simple à prendre. Je me lance à mon compte. Après tout, pourquoi chercher le boulot idéal quand on peut le créer ?
Ma première année de freelance a été un peu compliquée mais j’ai tellement appris ! Sur moi, sur ma façon de travailler, sur mes envies et mes objectifs professionnels. Aujourd’hui, c’est clair comme de l’eau de roche. Je veux aider les entreprises de l’économie sociale et solidaire à mettre en avant leur projet. Ces entreprises contribuent tous les jours à améliorer le monde dans lequel on vit. Elles remettent l’humain, le social et l’environnement au centre de leurs préoccupations. Elles sensibilisent les consciences et prouvent que d’autres façons de faire sont possibles. Ma vision de la communication s’accorde aux valeurs des entreprises de l’ESS.
En aidant les projets à impact positif à gagner en visibilité, je met ma pierre à l’édifice pour améliorer un peu le monde !
Si je voulais devenir journaliste pour l’amour d’écrire, mon éternelle curiosité m’a fait choisir la communication. Et le mieux dans ce métier, c’est que mes mots peuvent aider à faire connaître de belles initiatives responsables. Je crois que j’ai réussi à le créer, mon boulot idéal !
J’apprécie vraiment ta détermination et ta bonne initiative ,je souhaiterai vraiment travailler avec toi pour mon entrprise
J’apprécie vraiment ton initiative et ta détermisocial clementine , je sollicite vraiment ton appui dans l’agrandissement de mon entreprise de développement social*
Merci Theo pour ton commentaire. Ça me ferait très plaisir de t’aider dans ton projet.
Tu peux m’envoyer un mail à clementine.lavote@gmail.com pour que l’on en discute 🙂
Belle journée !
Quelle pugnacité ! Je me retrouve bien dans ce que tu dis. A ceci près que mes débuts de freelance ont été trop intenses, j’ai trop voulu tirer sur la corde. A chaque client, j’avais l’impression que je jouais ma vie et qu’un client de moins, cela voulait dire que j’avais moins de valeur. Les montagnes russes, oui c’est exactement ça. J’ai eu l’impression (et encore parfois aujourd’hui) de passer de l’incroyable Hulk à la pauvre chose sans défense. C’est assez déroutant quand on y pense. Mais évidemment ça change d’un poste en CDI où notre seule vision serait de faire ce qu’on nous demande et de toucher un salaire.
Merci à toi pour cet article 🙂
Merci Lætitia pour ton commentaire ! Il y a tellement de chose en jeu lorsque l’on est à son compte. On ne peut pas se reposer sur nos lauriers et en même temps, on peut pas trop pousser sinon le burn out peut vite arriver. Il faut savoir doser. Et c’est avec le temps que l’on y arrive. Il faut prendre ces marques :). Mais malgré tout ça, c’est que du bonheur !
Merci pour cet article ! Je vais avoir l’opportunité de lancer mon projet, et j’avoue m’être déjà préparée à ce qui m’attend : des hauts, des bas, des doutes,ce fameux syndrome de l’imposteur, mais aussi beaucoup d ‘apprentissages, de liberté, d’autonomie, et de rencontres ! Dans tous les cas c’est une super expérience à vivre, je pense, et c’est tout à fait normal de passer par ces phases. On ne peut pas tous avoir une succès story en 3 mois, et surtout, je pense qu’il n’y a rien de plus formateur que les petites remises en questions et moments de panique, pour se recentrer sur son projet et l’amener à maturité ! 😀
Hâte de partager tout ça avec toi autour d’une bonne bière 🙂
Pleins de bonnes choses !
Marion
Merci pour ton message Marion.
Tu as raison, lance-toi ! Il n’y a vraiment rien de plus formateur, tant sur le plan pro que perso, que d’être à son compte. Et comme tu dis, je n’ai aucun mal à vivre mes échecs ou difficultés. Au moins, j’essaye et je peux ajuster les choses si ça ne fonctionne pas comme je le souhaite. Ça me permet de grandir et d’avancer :).
Avec plaisir pour discuter de tout ça avec toi :D.
Des bisous !